“C’est le chassé-croisé des juillettistes et des aoûtiens.”
Cette phrase qu’on entend chaque année à la radio ou à la télé, autour du 30 juillet, c’est un peu ma madeleine de Proust estivale. Elle surgit toujours au milieu de la langueur des grandes vacances, comme un repère un peu absurde mais réconfortant. Ce moment où l’on réalise, entre étonnement et nostalgie, que c’est déjà la moitié de l’été.

C’est la fin des possibles du mois de juillet, mais l’immensité du mois d’août encore devant, pour espérer, flâner, recommencer. Un entre-deux suspendu, où rien ne presse et tout reste à rêver.

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