La newsletter de Louise Aubery

La newsletter qui élève les esprits et adoucit les cœurs ✨ Une fois toutes les deux semaines.

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Par Louise Aubery
14 avr. · 3 mn à lire
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Je suis une mauvaise écolo.

La newsletter qui élève l'esprit et adoucit les coeurs ✨

“Flygskam”.

C’est le terme utilisé en Scandinavie pour décrire le sentiment de honte associé au fait de prendre l’avion. J’ai commencé à le ressentir avant même de savoir que c’était un concept; quand venait l’heure de réserver un voyage, personnel ou professionnel, je rechignais à prendre mes billets, espérant au fond qu’une autre solution allait miraculeusement se présenter.

Mais non, quand on veut se rendre à l’étranger, que ce soit pour interviewer un athlète ou rendre visite à sa famille, on n’a pas 10 000 options. Et souvent, en tête de la liste, se trouve l’avion.

Or, le problème avec l’avion, c’est que c’est - de loin - le moyen de transport le plus polluant au monde.

Pour vous dire, un aller-retour Paris-New York, c’est 2 tonnes de CO2, soit (équivalent), (tant de cigarettes fumées) ou encore (millions de kms de voiture).

Or une fois qu’sait ça - et qu’on lit les excellents articles de Thomas Wagner alias Bon Pote, qui vous l’aurez su les premiers arrive bientôt sur InPower -, on ne peut plus faire semblant. On ne peut plus fermer les yeux sur l’impact environnemental que ça a, que l’on a.

Certains décident de ne plus jamais prendre l’avion.

Je les admire.

Ils y trouvent, semblerait-il, un plaisir décuplé; à voyager autrement et à prendre le temps de savourer chaque étape. Il est vrai que le plaisir que l’on retire d’une expérience est souvent proportionnel aux efforts que l’on fournit pour y arriver.

Pourtant, je le confesse, je n’arrive pas à m’y résoudre.

J’ai l’impression d’être comme une enfant dans un immense magasin de bonbons, à qui l’on dirait que les bonbons c’est mal et c’est mauvais pour la santé, mais avec des bonbonnières remplies de smarties et oursons en guimauve à portée de mains. Je suis tiraillée entre la volonté de faire ce qu’il y a de mieux pour la planète, et l’envie de découvrir le monde. Tiraillée entre la conscience de la responsabilité individuelle, et la nécessité d’une action collective.

Afin de résoudre ce dilemme, je me suis imposée une règle : deux allers-retours maximum, par an, en avion.

C’est à la fois peu, et déjà trop.

J’ai utilisé l’une de ces cartouches pour aller voir ma soeur jumelle qui vit à l’étranger; il m’en reste une pour l’année. À défaut d’être exemplaire, cette règle me permet de choisir avec soin les voyages que j’effectue, et d’en profiter d’autant plus. Bon, deux allers-retours, c’est ce que Jancovici préconisait dans l’épisode que l’on enregistrait ensemble, mais sur une vie.

Il y a encore du boulot.

Comment vous vivez cette réalité ? Est-ce que vous avez changé votre façon de voyager ces dernières années ?


Le documentaire Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent

“Les gens ne veulent plus qu’on leur dise que les choses vont mal, tout va déja trop mal”. Après avoir entendu un bulletin d’annonce qui annonce la fin possible de notre humanité, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent aux quatre coins de la planète pour rencontrer les acteurs de demain, qui proposent des solutions aux défis majeurs que nous rencontrons et inventent d’autres façons de faire et penser l’agriculture, l’économie ou encore l’éducation … Une bonne manière d’aborder les crises que nous traversons par le prisme des solutions, un plaidoyer pour l’optimisme et l’action qui fait du bien !

Le film a remporté le César du meilleur film documentaire en 2016.

La BD de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain : Le monde sans fin

Le monde sans fin c’est la collaboration entre le spécialiste de l’énergie et du climat Jean-Marc Jancovici et l’auteur/illustrateur Christophe Blain, à travers le dialogue entre les deux hommes, l’ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Une bonne manière de se mettre à jour sur les grandes questions environnementales de façon ludique et accessible.

J’ai eu la chance de recevoir Jean-Marc Jancovici sur InPower où il a pu nous livrer ses réflexions à coeur ouvert. Une masterclass sur l’écologie, vous pouvez retrouver notre échange ici.

TED talk de Hannah Ritchie : Are we the last generation of the first sustainable one?

Hannah Ritchie est une data scientist dans le domaine de l’environnement. Dans ce TedTalk elle se penche sur les chiffres qui sous-tendent la croissance et les progrès techniques à travers les siècles. Le constat est que la durabilité n’a pas été prise en compte dans ces évolutions voire même que les progrès de l’humanité se sont majoritairement faits au détriment de l’environnement. Nous avons donc la possibilité d’être la première génération à réellement atteindre l’objectif de durabilité (en répondant aussi bien à des questions environnementales, qu’éducatives et sociales !)

Dans ma dernière newsletter je vous parlais de mon rapport particulier aux séries et vous demandais s’il y avait une série en particulier que vous aimiez voir et revoir inlassablement. Je partage quelques unes de vos réponses 😉

Sans hésiter, la série que je regarde tout le temps depuis plus d'une dizaine d'année, c'est Desperate Housewives. Pourquoi ? Car je me retrouve dans les personnages et leurs différentes péripéties

Alicia

 Si je devais parler de série que j'ai regardé plusieurs fois je dirais Les Chroniques de Birdgerton - d'ailleurs ça ne me surprendrait pas que je re-regarde les saisons 1 et 2 quand la saison 3 va sortir en Mai ou Juin !

Laura

Friends…Gossip girl…genre j’ai du regardé 10 fois chaque saison 😳 (…) je regarde Vampire Diaries pour la 2e fois et one tree hill me fait envie aussi

Candice 

Quel est votre rapport à la crise climatique?

Comme je vous le partageais en début de newsletter, j’essaye au maximum d’agir à mon échelle pour ne pas avoir un impact carbone trop important : ne pas acheter de fast-fashion, manger local et de saison ou encore trier mes déchets. Cependant, pour certaines situations (comme aller voir ma soeur qui vit à 8h de vol de chez moi) je me permets certaines exceptions.

Ce n’est pas forcément évident de savoir où mettre la limite et réussir à faire au mieux sans nuire à nos relations personnelles ou notre vie quotidienne.

Je voulais alors vous demander quel est votre rapport à ces sujets? Qu’est ce que vous mettez en place (ou non) pour réduire votre empreinte carbone, est-ce que vous faites face à de l’éco-anxiété ou encore est-ce que vous culpabilisez de certains de vos comportements à cause de raisons écologiques?

J’ai hâte de vous lire !

xx Louise